Elles sont nées toutes deux aux Etats-Unis, Anna Hope, dite « Nan », le 10 septembre 1869 et Ethel, le 6 juillet 1873.
Nan a perdu sa mère à neuf ans et son père, le colonel Edward McKenny Hudson, l’année de ses vingt-trois ans. Elle est seule, riche et indépendante. Elle choisit de se rendre en France et d’étudier la peinture.
Ethel, qui est arrivée à Londres avec ses parents lorsqu’elle était enfant, vit dans une famille à la vie sociale brillante. Son père, Mahlon Sands, secrétaire de la Ligue américaine du libre-échange, est associé dans une entreprise d’importation pharmaceutique. Il meurt dans un accident de cheval lorsqu’Ethel a dix-neuf ans. Sa mère, née Mary Morton Hartpence, beauté célèbre de son époque, a été portraiturée par John Singer Sargent.
En
1894, Ethel décide de partir à Paris étudier la peinture. Sa mère meurt deux
ans plus tard, laissant à Ethel la charge de ses deux frères plus jeunes. A
vingt-trois ans, Ethel est, elle aussi, riche et indépendante.
Elles se rencontrent dans l’atelier d’Eugène Carrière (1849-1906) où elles étudient toutes deux en 1896. L’année suivante, Nan suit aussi l’enseignement du peintre flamand Henri Evenepoel (1872-1899).
La première trace d’Ethel que j’ai trouvée dans la presse française date de 1903 : The Cannes Gazette du 9 janvier signale sa présence à l’hôtel Belle-Vue, dans ses « Local Notes ». C’est l’un des premiers palaces cannois destiné à accueillir la clientèle britannique. Mais pas de trace de Nan dans la liste des autres « hivernants ».
Au tout début de l’année suivante, les deux peintres participent ensemble à l’exposition annuelle de l’American Woman’s Art Association au Students’ club, 4 rue de Chevreuse, siège de l’American Girls' Art Club, résidence et centre social pour les Américaines étudiant les arts à Paris.
« Malgré le mauvais temps, il y avait une grande assistance, surtout des femmes et de jolies filles des colonies américaines des rives gauche et droite de la Seine. […] L’une des choses qui m’a le plus plu dans l’exposition, en dépit de couleurs un peu heurtées, est un intérieur de Mlle Ethel Sands. Pour ce que j’en sais, c’est la première fois que Miss Sands exposait au Club ou ailleurs. Ce n’est pas vraiment un tableau, seulement un lit défait dans une pièce aux murs blancs, une chaise, un crucifix, mais il est peint avec une spontanéité et un culot si évidents, que, pour utiliser un langage familier, "ça vous prend." » (The New York Herald, 21 février 1904, p.5) Plus loin dans l’article, le nom d’Anna Hope Hudson est simplement cité au milieu d’une vingtaine d’autres artistes féminines, sans autre commentaire.
Ethel est aussi au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts, avec un autre Intérieur et une inattendue Salle de conférence. La Nouvelle Revue du 1er mai 1904, sous la plume de Raymond Bouyer, la définit comme une intimiste « au brio féminin. »
Puis Ethel participe à son premier Salon d’Automne, avec deux Intérieurs dont l’un est sous-titré Femme au lit. La petite huile ci-dessous n’est pas datée et j’imagine qu’Ethel n’avait pas encore adopté son style postérieur. Je la place donc ici, à titre d’illustration.
Ethel
est immédiatement repérée par un critique d’art du musée des Arts
décoratifs : « Ethel Sands. — Un
peintre paisible aussi, comme le précédent [Charles Lacoste], avec un métier
plus libre et un moindre souci de l'impénétrable. Nul talent n'est plus féminin
que le sien ; Mme Ethel Sands, avec de
belles couleurs grasses et cursives, nous offre d'harmonieux intérieurs ; lits
de cuivre égayés de notes vertes, lits de bois surannés aux rideaux brodés
d'ornements modiques et sombres ; guéridons noyés dans l'ombre entre deux
fenêtres voilées. Eprise des tonalités graves et combinées qui plurent tant à
Whistler, Mme Ethel Sands est une
artiste "distinguée" et septentrionale, au talent réservé mais habile, dont
les petites toiles amoureusement travaillées fixent la grâce confortable des
pièces où s'épanouit l'odeur hospitalière du thé. » (Jean-Louis Vaudoyer,
« Au Salon d’Automne, Les Essais, 1er octobre 1904,
p.108).
Toujours pas de trace de Nan qui n’apparaît pas davantage au « Salon de la Nationale » au printemps 1905 où Ethel expose à nouveau une Femme au lit. Mais Nan participe pour la première fois au Salon d’Automne cette année-là, avec un Salon de modiste à Londres et une Fête de village, Angleterre. Nan est une adepte du paysage et de la peinture d’architecture. Le tableau qui suit et qu’on peut dater du tournant du siècle, grâce aux tenues des passants qu’on entrevoit, permet de se faire une idée de son style de l’époque. Par son cadrage resserré et ses harmonies de brun, il évoque un peu les tableaux de la première période du peintre Walter Sickert.
Ethel
présente à nouveau des Intérieurs, Cabinet de toilette, Petit
Bureau et Escalier, qu’on imagine exécutés dans leur logement commun
du 14 rue Picot (16e). A nouveau, la critique ne remarque
d’Ethel : « N’oublions pas le portail de jeune fille et les still
life de Louis Süe, les intérieurs discrets de Mlle Ethel Sands. » (L’Intimé, « Le Salon
d’Automne », Le Progrès artistique, 16 novembre 1905, p.98)
A
partir de l’année suivante, Ethel n’exposera plus qu’au Salon d’Automne. On
imagine que les deux amies se sont rendues à Venise aux titres des tableaux exposés par Nan, le Canal de Giudecca et la Casa Dario. Ils sont remarqués par le Journal des débats politique et littéraire (5
octobre 1906, p.3) et aussi par Walter Sickert qui admire le Canal de
Giudecca sans en connaître l’auteur. Lorsqu’il le découvrira, il proposera
ses conseils à Nan et ils resteront proches.
Ethel
présente trois Intérieurs dont un Petit salon rouge que La
Liberté du 7 octobre 1906 décrit comme « simples, gris, sentimentaux ».
L’incontournable
Louis Vauxcelles trouve que « Miss Ethel
Sands rappelle Walter Gay, en plus subtilement féminin. » (« Le
Salon d’Automne », Gil Blas, 5 octobre 1906, n.p.) Ethel lui sera souvent
comparée au cours des premières années du siècle, ce qui se comprend si
l’on considère cette huile de
Gay, très caractéristique d’une inspiration partagée notamment par Stickers, Vuillard et
Bonnard : l’exploration des consoles de cheminées.
Guildhall Art Gallery, Londres
« … nous devons noter d'abord ceux qu'on a nommés les intimistes. M. Vuillard est le plus fin de tous ; il dit la douceur des chambres closes où la maman joue avec sa fillette ; M. Bonnard nous montre la jeune femme à sa toilette ; Saglio, Guérin, Martel, Dresa, de Castro, miss Ethel Sands, nous font pénétrer au boudoir, dans le petit salon, dans la chambre à coucher. Ce sont les descendants des petits maîtres hollandais, les Terburg, les Mieris et les Gerard Dow. » (Louis Vauxcelles, « Le Salon d’Automne », Le Radical, 5 octobre 1906, p.2)
« L’intimisme
a ses adeptes […] sans oublier cette fine et spirituelle miss Ethel Sands,
émule de Walter Gay. » (La Vie heureuse, 15 octobre 1906, n.p.)
Au
cours de l’année 1907, les deux amies sont rentrées en Angleterre. Selon la
Tate, c’est parce que le jeune frère d’Ethel, Morton, décide de se lancer dans
la politique que celle-ci achète une maison de ville à Londres, au 42 Lowndes
Street, dans le quartier huppé de Belgravia. Elles habitent donc ostensiblement
ensemble à Londres, ce qui ne paraît pas avoir suscité de commentaires, du
moins de façon directe.
Barton Street, Westminster – sans date
Elles
ne sont pas admises dans le « Camden Town Group », dont les membres
conjuguent l’intérêt pour les objets familiers et la représentation des femmes
dans des intérieurs, souvent modestes, mais refusent les femmes au sein de leur
association d'artistes, notamment pour éviter la présence d’amies qui « pourraient ne
pas répondre aux normes recherchées par le groupe ». L’une de ces
normes est le rejet des dilettantes et Sickert, malgré l’amitié qu’il manifeste
à Ethel et Nan, les a toujours considérées comme telles, puisqu’elles n’avaient
pas besoin de vendre leur peinture pour vivre.
D’autres rejets sont plus suspects, comme celui du peintre James Bolivar Manson qui a expliqué que cette politique résultait de la « réticence du groupe à inclure Miss S.[ands] et Miss H.[udson] ». Sans préciser pourquoi…
Pourtant, la maison de Lowndes Street est largement ouverte aux artistes, écrivains et membres de l'élite culturelle anglaise. Walter Sickert, Augustus John, les écrivains Henry James et Arnold Bennett et les membres du Groupe de Bloomsbury (voir la notice de Dora Carrington), comme Virginia Woolf et Roger Fry viennent y converser régulièrement.
Enfin, lorsque Walter Sickert crée le « Fitzroy Street Group », qui réunit les jeunes peintres britanniques sur lesquels il exerce une forte influence, il propose à Ethel et Nan les rejoindre. Ethel expose ses propres peintures avec le groupe et achète celles d’autres peintres.
L’adresse commune de Lowndes Street apparaît dans le catalogue du Salon d’Automne de 1907. Pour la première fois, Nan abandonne le paysage pour présenter un portrait et une nature morte ; Ethel propose à nouveau une Femme au lit et une Antichambre et un Fauteuil bleu l’année suivante, au Salon de 1908 où Nan n’apparaît pas.
On peut imaginer que l’année suivante, les deux partenaires visitent Florence avec peut-être, sur le chemin, une pause en Savoie puisque Nan montre au Salon d’Automne des vues de L’Arno et de la Basilique Santa Maria Novella, tandis qu’Ethel a peint les deux chambres de la maison de Jean-Jacques Rousseau aux Charmettes, sur les hauteurs de Chambéry. Mais toutes ces œuvres ont disparu…
La presse française s’intéresse surtout à la première exposition personnelle d’Ethel, qui se tient au Petit Musée Baudouin, rue Saint-Honoré : « Cette jeune femme, dont j'avais remarqué au Salon d'Automne d'il y a deux ans des vues des Charmettes si intéressantes, expose aujourd'hui une vingtaine de toiles qui permettent de mieux la juger. C'est une artiste qui aime surtout les intérieurs ; elle les considère avec une infinie patience et un grand respect, j'entends qu'elle ne s'avise jamais sous prétexte d'un meilleur arrangement de changer quelque chose à leur disposition. Elle peint ce qu'elle voit, comme elle le voit, sans rien truquer. Seulement, comme elle possède un sens extrêmement délicat de la valeur, de la distinction, de la qualité des objets inertes, à son insu même en les peignant tels qu'ils sont, elle leur confère je ne sais quoi de personnel et de doucement émouvant, qui nous touche. Ses tapis, ses tapisseries sont des miracles de délicatesse. Vuillard n'a pas mieux fait en ce sens, s'il en fait beaucoup plus. Parmi les peintures les plus réussies de Mlle Ethel Sands, je citerai : Le Divan, Santa Maria dei Miracoli, les deux tableaux des Charmettes, Le Châle rouge, Table à écrire, etc. Mlle Ethel Sands est une intimiste, des plus subtiles et des plus sensibles. » (F.M. « Exposition Ethel Sands, Petit musée Beaudoin », L’Art et les artistes, 1er octobre 1910)
Elle
y a peut-être exposé ce canapé qu’elle a indiqué avoir peint dans sa maison de Lowndes
Street en 1910.
Il
exprime l’image qu'Ethel veut donner d’elle-même. Le cadrage serré qui ne
montre rien de la pièce, la précision du tissu, le chintz, considéré comme
élégant et précieux, l’atmosphère feutrée d’une pièce aux rideaux tirés qui
laissent passer un seul rai de lumière, les arums aux fleurs dessinées avec
précision. Un intérieur bourgeois à la féminité revendiquée.
Au Salon de 1911, les deux peintres se domicilient à Newington House, Wallingford,
la maison de campagne d’Ethel dans l’Oxfordshire que Nan peindra deux ans plus
tard. Cette fois, Ethel montre des Intérieurs vénitiens que Le Figaro
du 30 septembre 1911 déclare d’un « goût très fin. » Nan expose une Cour
et un portrait.
A Londres, les deux compagnes exposent au New English Art Club et en 1912, elles organisent à la Carfax Gallery une exposition commune qui reçoit de bonnes critiques.
On conserve de cette époque une œuvre d’Ethel qui confirme le style du Canapé. Elle a été peinte à Rowland House, la maison que Walter Sickert avait loué à Camden Town où il avait créé une école de peinture, de gravure et de dessin et accueillait les membres du Camden Group.
Tate Britain, Londres
Sickert est assis en haut de la toile, dans une position surplombante créée par la
vue en plongée. En face de lui, sur le canapé, est installée Nan dont on ne
voit que les genoux, les épaules et le chapeau bleu à ruban orangé.
Elles
exposent toutes deux au Salon d’Automne et, une nouvelle fois, les œuvres se
révèlent introuvables. Comme Ethel a exposé un Azalée rouge, je montre
ici un bouquet de fleurs sauvage dont la date est inconnue.
Quant à Nan, je n’ai trouvé qu’un seul autre exemple de son travail de ces années-là, dans lequel l’influence de Sickert me paraît évidente.
En 1913, alors que Sickert vient de peindre son portrait qui ne l’avantage pas démesurément mais dont la Tate souligne aujourd’hui la « force expressive » …
…
Ethel fait construire au 15 Vale Avenue, à Chelsea une maison de style géorgien et cherche des artistes pour la décorer. Son choix se porte sur le mosaïste russe Boris Anrep (1886-1969) récemment arrivé en Angleterre. Il
avait suivi une formation à Paris auprès d'Henry Lamb (1883-1960) et était un proche
du Groupe de Bloomsbury.
L’artiste, aujourd’hui connu pour les sols de mosaïque qu’il a réalisés à la National Gallery, commence par décorer le sol du hall d’une frise continue de dix-sept personnages très colorés, buvant et jouant de la musique, reliés par des rubans fluides qui ajoutent à la sensation de mouvement.
Satisfaite
de cette première tentative, décrite par l’écrivain Henry James comme une «
sorte de San Marco domestique », Ethel commande ensuite la décoration des
murs qui sera réalisée dans les années 20. Elle représente la vie moderne et
les plaisirs bucoliques : un cottage donnant sur un jardin fleuri, avec
des arbres et des plantes grimpantes qui s’élèvent sur les murs (Ethel et Nan étaient
de ferventes jardinières !) et les portraits de cinq personnalités du
groupe Bloomsbury, dont trois ont été reconnues dans des publications
contemporaines : Lytton Strachey, Dora Carrington et Virginia Woolf.
Début
mars 1914, elles participent à la première exposition du « London
Group », à la galerie Goupil sur Regent Street, rétrospectivement
considérée comme un « triomphe de l’action collective ». Nan et Ethel
font partie des créateurs du groupe qui prend la suite du Fitzroy Street
Group et intègre des membres de l’ancien Camden Town Group (on s’y perd un
peu…), autant dire qu’il sera le théâtre de batailles continuelles entre
artistes de sensibilités différentes au cours des années suivantes.
La
Grande Guerre interrompt ces plaisants projets décoratifs et ces agitations. Nos
deux amies se trouvent en France lors de la déclaration de guerre et se
mobilisent immédiatement pour secourir les soldats blessés. Elles participent à
la création d’un hôpital à Dieppe puis rentrent en Angleterre où Ethel
travaille dans une usine.
Seule
Ethel réapparaît au Salon d’Automne de 1920 où elle montre « les bas rouges d’un bambin et le ponceau
d’un bouquet. » (Paul Sentenac, « Le Salon d’Automne », Paris
Journal, 17 octobre 1920, p.2). La même année, Sickert saisit Ethel
descendant l’escalier de sa maison de campagne…
Et, probablement à la même époque, Nan peint cette visiteuse dans une pâte épaisse.
Ethel
s’absente à nouveau du Salon jusqu’en 1923 où elle expose Fleurs et L’Heure
du dîner, œuvres remarquées par le The Chicago Tribune and the Daily
news, New York (édition européenne) du 1er novembre 1923 et par le Journal
des débats politique et littéraire du 14 novembre 1913 mais sans
commentaire particulier.
La vie commune des deux partenaires impose de fréquents changements de résidence car Ethel est très mondaine tandis que Nan préfère la solitude, de préférence en France, sa patrie d’élection. Au début des années 20, elle décide d’y acheter une maison et son choix se porte sur le château d’Auppegard, en Normandie, à quelques kilomètres de Dieppe.
…
dont elle peint une vue partielle pleine de charme quelques années
après :
De
ce château, Ethel va explorer tous les recoins, les portes, les cheminées.
Le magasine Vogue débarque un jour chez elles pour un reportage et publie ensuite des photographies où l’on reconnaît parfaitement l’ambiance de certains tableaux
d’Ethel.
On suppose qu’elles ont dû passer de nombreux étés à Auppegard, au regard du nombre d’Intérieurs peints par Ethel dans ce château.
Et
Nan continue à peindre des paysages, dans le voisinage…
… et lors de leurs voyages.
Chacune
peint aussi les amis, comme ici, Rosemary et Timothy Peto, les enfants de
Frances Ruby Vera Lindsay, amie de longue date et confidente de Nan. Ils sont
nés respectivement en 1916 et 1921, le tableau doit donc dater de la fin des
années 20.
Ou
Logan Pearsall Smith, critique littéraire et écrivain, proche du Bloomsbury
Group.
Dans les tableaux d’Ethel, on voit Nan vieillir doucement.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, Ethel et Nan sont rentrées en Angleterre et la suite est un peu floue : selon la mairie d'Auppegard, elles auraient cédé leur demeure en 1938 à une famille française, propriétaire d'un autre château dans les environs ; selon la Tate, leur maison aurait été pillée pendant la guerre.
Même contradiction curieuse en ce qui concerne la demeure d'Ethel à Chelsea : elle aurait été entièrement détruite lors du Blitz… mais son hall décoré de mosaïque existe encore aujourd'hui !
Les deux amies se sont toutes deux éteintes à Londres, Nan Hudson le 17 septembre 1957 et Ethel Sands le 19 mars 1962.
*
Cette notice n’est qu’une ébauche sur deux peintres qui n’ont fait l’objet que d’une seule étude que je ne suis pas parvenue à me procurer car elle n’est pas distribuée en France. Il s’agit du livre de Wendy Baron, Miss Ethel Sands and her Circle, Peter Owen Publishers (1977), peut être accessible dans certaines bibliothèques universitaires britanniques… Et, pour conclure, je serai moins sévère que Sickert. Certes, ces deux artistes étaient assez riches pour ne pas avoir à vendre leurs œuvres pour vivre mais c'était alors la situation de la plupart des membres du Bloomsbury Group. Alors, tous dilettantes ?
En l'absence de natures mortes peintes par Nan, c'est à Ethel que je confie le soin de conclure. La première aurait été exécutée chez Jacques Emile Blanche auquel les deux amies auraient été rendre visite en 1906, dans sa maison de Normandie.
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