Marie-Jeanne
Mercier est née à Paris le 7 décembre 1769. Elle est la fille naturelle de Hugues-Etienne,
marquis de Romance-Mesmon, et de Jeanne-Marie-Bernardine Mercier. Marie-Jeanne
est légitimée par son père à l’âge de neuf ans et prend le patronyme de Romance.
A dix-neuf ans, Marie-Jeanne donne naissance à une fille, Aglaé-Edmée dont elle épouse le père, le miniaturiste François-Antoine Romany, deux ans plus tard. Si la ressemblance des noms est un hasard, elle ne simplifie pas le jeu de piste auquel il faut se livrer pour débusquer la jeune artiste qui sera connue ensuite sous les noms de Romany, Romanée ou de Romance.
Un article de 1923 évoque les circonstances de ce mariage : « Le sans-façon avec lequel [François-Antoine] parle de sa fiancée, qui s’appelait encore Marie-Jeanne de Romance au moment du mariage, ne nous édifie pas sur son emballement : on dirait un mariage de raison, ou, mieux encore, un mariage d’intérêt : la dot de 40.000 livres, sans compter d’autres revenus de rentes viagères, qu’apportait le jeune mariée aurait pu, en effet, peser sur les conditions bien aléatoires du miniaturiste sans renommée […] Mais ce mariage, auquel assistaient comme témoins, entre autres, les peintres du roi François Casanova et Jean-Charles-Nicaise Perrin, ne devait pas faire long feu : tout au début, la crise des logements empêcha les nouveaux époux de se mettre en ménage […]. Ce qui se passa à la suite est facile à deviner : un contrat de 1796 définit Mme de Romance comme "femme divorcée d’Antoine François Romany". » (Carlo Jeannerat, « L’auteur du portrait de Vestris II, Adèle de Romance et son mari, le miniaturiste François-Antoine Romany », Bulletin de la Société de l’art français, Paris 1923, p.52-63)
A l’époque de son mariage, Marie-Jeanne rejoint l’atelier de Jean-Baptiste Regnault (1754-1829), probablement un peu avant que Pauline Auzou et Angélique Mongez n’y entrent elles-mêmes car Albertine Clément-Hémery, qui fut leur condisciple, ne l’évoque pas dans ses souvenirs de cet atelier.
On connaît quelques tableaux que Marie-Jeanne a exécutés avant d’apparaître au Salon, comme le portrait de son père prenant une collation…
…
et celui d’un député où l’on peut constater qu’elle a adopté le style de
Regnault et qu’elle excelle dans le rendu des costumes et des matières. Le
portrait de son père, dont la manière paraît beaucoup moins habile, est probablement
un peu plus ancien.
Son
premier Salon est celui de 1793, où elle est inscrite sous le nom de « citoyenne
Adel-Romany ». Adèle est donc le prénom d’artiste qu’elle a choisi. Elle
ne se déclare pas encore l’élève de Regnault et habite alors au 20, Chaussée
d’Antin. Elle présente, sans plus de précision, « des portraits » qui
ne sont plus localisés.
Au cours de la même année, le couple Romany divorce. Pourtant, au Salon de 1795, Adèle reste inscrite sous le nom de Romany et présente quatre portraits et des têtes d’études.
Un seul de ces portraits est clairement identifié dans le livret du Salon, celui du « citoyen Vestris ». Il s’agit d’un danseur déjà connu du public contemporain :
« Le
danseur français Auguste Vestris, sujet de ce portrait, était le fils du maître
de danse du roi Louis XVI, gratifié du titre de "Dieu de la danse". Auguste a
fait ses débuts dans le ballet à l'âge de 12 ans, usurpant bientôt la
réputation de son père. Ce portrait célèbre sa silhouette élancée et ses
goûts à la mode. Sa veste près du corps, son chapeau en fourrure de
castor, son gilet de soie, ses boucles d'oreilles dorées, sa canne et ses gants
complètent l'allure d'un dandy, avant même que Brummel en codifie le style.
Cette représentation démontre un dessin et un modelage habiles, un sens raffiné de la couleur et un talent pour la caractérisation vivante. » (Synthèse de la notice du musée)
Dans l’article précité du Bulletin de la Société de l’art français, ce portrait est qualifié de « chef d’œuvre de Mme Romany de Romance ».
Un
autre des portraits du Salon est celui d’une Femme artiste. On pense qu’il s’agit
de cette harpiste, en tenue Directoire.
En janvier 1797, Adèle met au monde une autre fille, Louise-Lucie, qui serait la fille naturelle de Charles-Gabriel-François Cosnefroy de Saint-Ange, dont elle portera le nom. Cette Louise-Lucie sera plus tard pensionnaire à la Comédie-Française où elle tiendra l’emploi de soubrette de 1816 à 1822. Ce qui confirme qu’Adèle était proche du milieu du théâtre et explique les nombreux portraits de comédiens qu’elle a réalisé pendant sa carrière.
Cette
année-là, c’est « Adèle Romance », habitant 14, rue des Jeûneurs, qui
s’inscrit au Salon.
En plus de deux portraits de femmes, elle montre celui de Fleury, un comédien qu’elle peindra au moins quatre fois au cours de sa carrière et dont elle expose un nouveau portrait au Salon suivant, celui de 1798 où, pour la première fois, elle indique avoir été l’élève du « citoyen Regnault ».
Toujours
selon le Bulletin précité, Adèle aurait acheté, le 14 Thermidor an III
(1796), la maison de Madame Talma, sise au 21, rue du Mont Blanc. C’est
l’adresse qu’elle fournit, en effet, au Salon de 1799 où elle présente cinq
portraits et deux scènes de genre. Deux de ces portraits étaient ovales,
présentés sous le même numéro 279. L’un d’entre eux était peut-être celui de sa
mère, peint cette année-là…
Elle
aurait également exécuté la même année, ce portrait, préalablement attribué à
David alors même que la signature d’Adèle figure sur la toile, ainsi que
l’indique le musée où il est conservé …
En 1800, Adèle expose au Salon un Portrait du citoyen Vigée…
…et un autoportrait avec ses deux filles, qui n’est
plus localisé aujourd’hui. En revanche, le Portrait d’une jeune personne et
de son frère est passé sur le marché de l’art en 2008. Il représente les
deux petits-cousins de l'artiste : Amélie-Justine Pontois et son petit frère,
Charles-Edouard, les enfants de sa cousine germaine, Charlotte-Marie Mercier.
Amélie-Justine Pontois (1788-1867) épousera en 1818 Louis-Marie-Amable Laidin de la Bouterie. Quant à Charles-Edouard Pontois (1792-1871), il deviendra ambassadeur de France au Brésil, aux Etats-Unis puis à Constantinople, avant d'être nommé pair de France et d'être anobli en 1839 par Louis-Philippe, devenant ainsi comte de Pontois.
L’autoportrait est salué par la critique qui loue son « expression gracieuse » ; quant au Portrait d’une jeune personne, il fait l’objet d’une chanson drolatique :
Qu'il est gentil ce frère !
Arlequin : Qu'elle est gentille sa sœur !
Gilles : J'aime beaucoup ce frère,
Arlequin : Moi j'aime encore mieux sa sœur.
Gilles : Je voudrais bien que ce frère/Devint l'ami de ma sœur.
Arlequin : Je voudrais que de mon frère/Sa sœur fut la belle-sœur.
Gilles : Je crois que nous les faisons rire. Restons un peu, ils vont surement nous parler.
Arlequin : Adieu charmante enfant, c’est à regret que je vous quitte. »
(« n°325, Portrait d’une jeune
personne et de son frère », Le nouveau Arlequin et son ami Gilles au
Museum ou la vérité dite en plaisantant, Paris, Lacroix, 1800, p.8 et 9)
La
suite du pamphlet est moins plaisante car elle porte sur le Portrait de
Madeleine, présenté par Marie-Guillemine Benoist au même Salon (voir sa
notice). Ce superbe portrait y est qualifié « d’horreur » dans des termes
que je préfère oublier …
Adèle ne paraît pas au Salon de 1801 mais montre à celui de 1802 une scène de genre intitulée Une jeune femme donnant une leçon de lyre à son amant, et deux portraits dont il ne reste qu'une trace :
Il
s’agirait de Melle Thevenet de Montgarrel, future épouse d'Amédée Gillet
Ducoudray, qui fut premier conseiller de Louis Bonaparte (Roi de Hollande et
père de Napoléon III), quelques années plus tard.
En 1804 apparaît au Salon la première scène de groupe d’Adèle, connue aujourd’hui comme le Portrait de la famille de l’artiste devant le château de Juilly, une demeure construite par la famille Mercier-Pontois à la fin du XVIIIe siècle. Selon Christie’s qui l’a vendu en 2008, le tableau serait resté dans la famille de l’artiste jusqu’à sa vente. On a vu plusieurs fois sur ce blog que les « traditions familiales » évoquées par les descendants ne sont pas toujours très fondées mais comme le tableau est signé et que le geste du jeune homme paraît inciter la jeune femme à se mettre au piano, on peut supposer, sous toutes réserves, qu’il pourrait s’agir de l’œuvre présentée au Salon sous le titre ci-dessous…
Toujours
selon la tradition familiale, elle aurait peint aussi à la même époque ce nouveau
portrait de sa petite-cousine Amélie-Justine, qui est peut-être aussi la « jeune
personne » au piano du tableau précédent ! On reconnaît le goût
d’Adèle pour les fonds de verdure et les ciels légèrement orageux.
Enfin
le musée Marmottan conserve ce portrait signé et également daté de 1804 dont ni le
modèle ni le tableau lui-même n’ont l’air en très bonne santé …
Deux
des trois portraits qu’Adèle présente au Salon de 1806 rencontrent un beau
succès auprès de la critique. Le Portrait de Mlle A.P. (dont la
composition est proche de celle du portrait d'Amélie-Justine) fait l’objet d’un commentaire
flatteur, sauf en ce qui concerne la perspective du fond…
« Mme
Romany, élève de M. Regnault. N° 456. Portrait de Mlle Vernet. On aime à
reconnaître dans ce portrait une couleur douce et harmonieuse, et un faire
soigné et aimable. Mais il le cède d'ailleurs à celui de Mlle A. P., peint par
le même artiste et exposé sous le n° 457. Celui-ci est plein d’agrément : la
jeune personne est très-jolie, sa gorge, ses bras, et sur tout sa tête, sont
d'une couleur charmante ; les teintes en sont fondues avec art. Sa robe, son
chapeau de paille sont faits avec un grand soin, et concourent bien à l'effet
général ; mais on voit avec peine que les arbres du fond ne fuient pas ; ils
paraissent tenir à la figure. » (« Salon de l'an 1806 », La Revue
philosophique, littéraire et politique, Octobre 1806, p.362-63).
Lors de cette même année 1806, Adèle met au monde son troisième enfant, Edmond-Jules Feline Romany, né le 31 mars 1806, qui serait le fils naturel d'un certain Ignace-Benjamin Feline. Selon le Bulletin de la Société de l’art français précité, Edmond-Jules serait devenu inspecteur du ministère des ponts et chaussées.
Adèle a abandonné la « perspective atmosphérique » pour les deux œuvres qui se trouvent aujourd’hui à Boston : la première a été présentée au Salon de 1808, l’autre pourrait être son pendant. En effet, Fabry-Garat était un ténor, également compositeur, et la jeune femme tient à la main une partition intitulée « Recueil de romances par Garat jeune ».
Museum of Fine Arts, Boston
Huile sur toile, 129,5 x 94 cm
Elle
montre aussi Mlle Emilie L… dans le costume du dernier acte des Trois
Sultanes. Il s’agit d’Emilie Leverd, dont le portrait se trouve toujours à
la Comédie-Française :
Sur
cette jeune comédienne, j’ai trouvé par hasard une appréciation assez « contrastée »
d’un certain Esménard : « Mlle Levert [sic] a dans la prononciation un défaut
naturel qu’elle combat avec une constance opiniâtre, et qui n’a pas encore cédé
à ses efforts. […] Elle a, dit-on, le goût le plus vif pour le théâtre, une
patience que rien n’épuise, un zèle que rien ne décourage ; et si, contre
l’autorité de l’exemple, elle répond à la bienveillance du public par de
nouveaux efforts, on peut hardiment lui promettre des succès aussi peu communs
aujourd’hui, que les moyens qu’elle emploie pour les obtenir. » (Le
Mercure de France, août 1808, p.315).
Dans ses Annales, Charles Landon commente, pour la première fois, le travail d’Adèle : « Madame Romani et mademoiselle Capet ont exposé plusieurs [portraits] qui ont été vus avec d'autant plus d'intérêt qu'ils représentent pour la plupart des personnes aimées du public. M. Riessner et madame Romani ont reçu des médailles. » (Charles-Paul Landon, Annales des musées et de l’école moderne des beaux-arts, Salon de 1808, Paris, Bureau des Annales du musée, Tome 2, p.96)
Les
rédacteurs du livret du Salon de 1810 ont été un peu facétieux : ils ont classé à
la lettre « d » : « Adèle de Romance, ci-devant
Romany » qui a présenté un nombre important d’œuvres réunies sous six
numéros, dont son Portrait en pied dans son atelier, qui n’est sans
doute pas celui que j’ai placé en exergue, où elle porte une robe qui évoque
plutôt le tournant du siècle. Un seul des portraits est encore localisé, celui d’Antoine
Valedau qui fut légué au musée Fabre par le modèle, lui-même collectionneur. On peut déceler une inspiration légèrement romantique dans son regard rêveur et sa position, coude appuyé sur un rocher…
A
partir du Salon suivant, les portraits de sociétaires de la Comédie-Française constituent
une part importante des œuvres présentées par Adèle. Selon certains chercheurs,
le Portrait de Mlle Dugazon, tenant dans sa main gauche un volume du Zadig
de Voltaire, qu’elle présente en 1812, aurait été ensuite donné par
erreur à David. C’est en tout cas sous cette attribution qu’il a été reproduit
dans le catalogue de vente de la collection de la comtesse de la Béraudière,
à New York en 1930.
Au
même Salon, Adèle montre aussi cette Mlle Raucourt dans le rôle d’Agrippine qui
se trouve toujours dans les collections de la Comédie-Française. Le livret du Salon
précise que la scène est prise « au moment où elle dit à Néron :
asseyez-vous Néron » (!!!)
« Par Madame Romany : des portraits à l’huile fort ressemblans, et peints largement. On remarque entre-autres celui de feue mademoiselle Raucourt dans le rôle d’Agrippine, et celui de mademoiselle Emilie Leverd, dans le rôle de Roxelane. (Charles-Paul Landon, Annales des musées et de l’école moderne des beaux-arts, Salon de 1814, Paris, Bureau des Annales du musée 1814, p.104)
Deux
historiens de l’art qui ont inventorié les collections de la Comédie-Française
à la fin du XIXe siècle :
René Delorme a trouvé six tableaux d’Adèle, deux dans le foyer des artistes, un dans la salle du comité et trois dans l’escalier. « Six tableaux de la même main, cela donne à réfléchir, et la conclusion de nos réflexions est que Mme de Romance-Romany a dû probablement se montrer très généreuse envers le Théâtre-Français. » (Le Musée de la Comédie française, Paris, 1878, p.152). Il porte un jugement assez sévère sur les œuvres, sauf sur la copie qu’elle fit d’un tableau de Nicolas de Largillière : « Ce n’est pas l’œuvre originale mais il y a un reflet magistral dans la toile de Mme de Romance-Romany ». (ibid p.132)
Il souligne aussi à propos du Portrait de Dazincourt que, même si cette œuvre n’eût pas suffi à faire la réputation d’Adèle, « le Théâtre-Français doit se féliciter d’avoir une image de l’un des meilleurs valets de comédie qui aient existé » et souligne la valeur de l’œuvre « en tant que document ». (ibid p.67)
Gérard Monval a établi ensuite un catalogue raisonné plus précis : il a trouvé huit œuvres d’Adèle, toujours répertoriées aujourd’hui. (Les collections de la Comédie française, Paris, 1897)
Au Salon de 1814, Adèle présente plus d’une dizaine de portraits, dont celui du médecin Souberbielle, dont le passé révolutionnaire n’est pas anodin : ami et médecin de Robespierre, il a combattu à la prise de la Bastille et fait partie du tribunal qui vota la mort de la « veuve Capet » … preuve, s'il en faut, qu'Adèle a accès à une clientèle assez diverse !
Musée de la Gendarmerie, Melun
Des
Salons suivants, entre 1815 et 1836, il reste peu de trace dans les musées. Adèle présente essentiellement de très nombreux
portraits, qui sont revenus au cours du temps sur le marché de l’art mais
dont on ne trouve plus d’image en ligne. Conservés sous main privée, ils
réapparaissent de temps à autre, comme ce portrait revenu dans la famille de l’artiste
à l’occasion du mariage d’une de ses petites cousines.
Ou
cette jeune artiste dont on ne sait rien mais dont la robe et la ceinture témoignent du talent d’Adèle à rendre les effets d’un tissu satiné. On
comprend qu’elle ait été en concurrence avec Marguerite Gérard, virtuose en ce
domaine !
Dans
la longue liste de ses portraits de comédiens, on peut citer ici l'excellent portrait de Fleury, le dernier qu’elle exécuta pour le Salon de 1818 et qui était présenté dans l’exposition
« Peintres femmes, naissance d’un combat (1780-1830) » du musée du Luxembourg
en 2021 :
Ce portrait a fait l’objet d’un commentaire très appréciatif : « […] on n'aurait besoin d'aucune indication pour reconnaitre Fleury, dans son portrait frappant de vérité et de naturel, peint par Mme Deromany (Adèle Romany). Tout l'esprit de la physionomie du grand comédien, toute l'aisance de son maintien sont là. C'est sans contredit un des portraits les plus distingués du Salon sous le rapport de l’attitude et de l'expression. Plusieurs autres du même auteur soutiennent honorablement la réputation des dames parmi nos artistes. » (St A…, Lettres à David, sur le Salon de 1819, par quelques élèves de son école, Vingtième lettre, Paris, Pillet aîné, 1819, p.143).
Et
celui d’une jeune actrice de l’Opéra-comique, dans le rôle de Léona (Masaniello
ou le Pêcheur napolitain), présenté au Salon de 1831 :
Je ne montre pas ses derniers portraits des pensionnaires du Français, sensiblement moins convaincants…
Après sa mort, survenue brutalement le 7 juin 1846, Adèle n’a plus retenu l’attention des historiens de l'art. Il faut dire qu’elle n’a pas favorisé sa postérité en changeant plusieurs fois de patronyme : au Salon de 1819, elle a même été enregistrée sous le nom de Deromance !
Enfin elle avait fondé sa réputation en portraiturant des personnalités populaires dont la plupart est, comme elle, tombée dans l’oubli.
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