Maria
Anna Léopoldine, dite Marianne Preindlsberger est
née le 19 Janvier 1855 à Graz, en Autriche. Ses parents, Franz et Agnes,
étaient commerçants dans la confection. Marianne reçoit son premier
enseignement artistique à la Grazer Zeichenakademie, l’académie de dessin de sa
ville natale.
Elle y obtient un prix qui lui permet d’envisager de continuer les études que ses parents n’auraient pas pu financer. C’est ainsi que vers 1874, elle part s’installer à Munich, comme Jeanna Bauck et Bertha Wegmann quelques années plus tôt (voir leur notice). En tant que femme, l’Académie des beaux-arts ne lui est pas accessible mais elle savait pouvoir y trouver d’assez nombreux peintres acceptant d’enseigner à des élèves féminines, bien qu’à des tarifs plus élevés que ceux consentis aux peintres masculins.
Et puis Munich offrait aux femmes une relative liberté : elles pouvaient louer seules un logement-atelier et payer des modèles sans susciter de scandale. Il semble que Marianne ait d’abord été hébergée par une tante puis qu’elle ait pu vendre assez régulièrement des toiles pour subvenir à ses propres besoins.
Marianne suit notamment l’enseignement de Wilhelm von Lindenschmidt le Jeune (1829-1895), un peintre d’histoire, professeur à l’Académie de Munich, dont voici une œuvre de jeunesse :
Le
premier tableau connu de l’époque munichoise de Marianne est cette enfant
endormie, dans un style académique et décoratif qui permet d’apprécier sa
maîtrise du dessin. Bien que la scène soit censée se passer « sur un banc
de jardin », le sujet très éclairé sur un fond très sombre évoque assez
peu la peinture de plein air…
On
retrouve la même palette de couleurs précieuses dans une autre de ses huiles
contemporaines, En prière, qui témoigne également de la qualité
technique qu’elle avait atteinte à vingt ans.
En
cette même année 1875, son compatriote Johann Strauss (fils) dédie à « la
jeune artiste Mademoiselle Marianne Preindlsberger » une mazurka,
intitulée Licht und Schatten (Lumière et Ombre).
Selon un article d’Helene L. Postlethwaite qui paraît en 1895 dans le Magazine of Arts (Some Noted Women Painters, p.17 à 22, consultable en ligne), Marianne aurait remporté un prix avec une œuvre intitulée Mutterglück (Bonheur maternel) dont il ne reste pas de trace.
Marianne est représentée dans un tableau d’Helene Schjerfbeck (ci-dessus, en exergue, ou voir la notice d'Helene pour l'œuvre en entier), lors d’une séance de travail en 1881. On pense donc que c’est au début des années 80 qu’elles se sont rencontrées à Paris. On sait qu’elles ont fréquenté toutes deux l’atelier de Madame Trélat de Vigny puis l’Académie Colarossi. Comme dans la plupart des cours privés (voir la notice de Marie Bashkirtseff), des concours internes étaient régulièrement organisés pour stimuler l’émulation entre élèves. A l’Académie Colarossi, Marianne remportera dès 1882 un concours de « tête d’expression ».
Marianne et Helene ont passé l'été 1881 à Concarneau, ce qui explique que les thèmes bretons vont prendre une certaine place dans sa production, comme dans celle d’Helene à la même époque. La ville accueille une importante communauté de peintres. Peder S. Krøyer les y avait précédées : il avait présenté au Salon de l’année précédente Dans une sardinière à Concarneau. Marianne l’a probablement rencontré à cette occasion, à moins que ce soit au Salon suivant, où Krøyer présentait Le chapelier du village (italien), un tableau très bien reçu à Paris mais qui, selon le musée de la collection Hirschsprung où le tableau est conservé, provoqua un scandale au Danemark, tant le public fut choqué par la saleté du chapelier et la maigreur de ses enfants…
Marianne est représentée dans un tableau de Michael Ancher, Un Baptême, censé se passer à Skagen en 1882. Mais il semble admis qu’elle n’y était pas. C’est probablement plus tard que Ancher l’a ajoutée.
Si
Helene n’est admise au Salon qu’en 1884, c’est dès 1883 que Marianne est
autorisée à y exposer une première œuvre, Réflexion, qui aurait été
peinte en Bretagne et lui vaut une mention honorable. Le tableau n’est plus
localisé aujourd’hui mais on sait qu’il représentait une petite Bretonne allongée
dans l’herbe à côté de la cruche qu’elle vient de remplir à la rivière. Il
s’agit donc peut-être de celui-ci dont je n’ai trouvé qu’une représentation
bien peu satisfaisante, sur un site de vente d’œuvres…
Marianne
habite alors rue de Seine et selon le registre du Salon, ses deux professeurs
sont Gustave Courtois (1853-1923) et Raphaël Collin (1850-1916), tous deux enseignants
à Colarossi.
Le style de Marianne va beaucoup évoluer au cours de sa carrière. Pendant ses années parisiennes, tout comme son amie Helene, Marianne est influencée par le style naturaliste de Jules Bastien-Lepage, dont Raphaël Collin est un ami d’enfance et que Marianne a pu rencontrer par son intermédiaire.
L’été
1883 se passe à Pont-Aven, où réside une autre colonie d'artistes, avec Helene et son amie Maria Wiik. C’est là que
Marianne aurait rencontré le peintre britannique Adrian Scott Stokes qui y vivait
depuis 1876.
Adrian
était proche du peintre Dagnan-Bouveret avec lequel, selon certaines sources,
il aurait étudié à Paris. Dans le répertoire des femmes artistes (1904) de Clara
Erskine Clément, (Les Femmes dans les Beaux-Arts du VIIIe siècle avant Jésus
Christ au XXe siècle après J.-C., consultable en ligne), dont les notices
des artistes vivantes ont été établies sur la base des déclarations des
intéressées, Marianne avait indiqué comme ses professeurs, Courtois et
Dagnan-Bouveret. Il serait donc également possible que ce soit par son intermédiaire
qu’elle ait rencontré son futur mari.
Quoi qu’il en soit, voici une œuvre de Dagnan-Bouveret qui illustre le style naturaliste très en vogue au début des années 1880.
Adrian, lui, est paysagiste. Le seul tableau de 1881 que
j’ai trouvé de lui n’est pas renversant mais permet de se
faire une idée de son style de l’époque, qui va évoluer aussi. En Bretagne,
tous ces peintres pratiquent la peinture de plein air. Marianne a visiblement expérimenté cette nouvelle pratique, comme le suggère sa petite Bretonne de 1882.
C’est
encore sous son nom de jeune fille que Marianne expose au Salon de 1884 ce
petit garçon qui tient tendrement dans ses bras la tête de son veau, Condamné
à mort. On imagine la peine du petit mais, comme souvent dans les œuvres de
Marianne, le sentiment n’est que suggéré.
Adrian et Marianne se marient à Graz en août 1884 et partent à Capri un peu plus tard, jusqu’en février suivant.
En 1885, les Stokes s’installent à Londres et c’est désormais à la Royal Academy et dans les galeries anglaises que les tableaux de Marianne seront exposés. « Marianne Preindlsberger » apparaît dans le catalogue de la Royal Academy en 1884 avec Scared (Fatiguée, n°536) dont le titre laisse penser qu’il s’agit de la petite Bretonne endormie.
En 1885, « Marianne Stokes » fait son entrée dans le catalogue avec The Parting (La Séparation, n°17), nouvelle appellation du Condamné à mort du Salon parisien de 84. Toujours selon Helene L. Postlethwaite, le tableau a été exposé ensuite à Liverpool où il a été acheté (et s’y trouve encore).
Marianne expose également une seconde œuvre, Sorcière de Capri (n°954), une petite fille parée d’un volumineux collier de médailles d’argent, probablement rencontrée lors de son premier voyage italien.
On peut aussi reconstituer une partie de la vie de Marianne et la
succession de ses œuvres grâce à la presse de l’époque.
En 1886, The Art Journal publie (p.165-169) un article d’Adrian Stokes intitulé Capri. On peut y voir plusieurs illustrations d’après des dessins de Marianne, des personnages dont la jeune fille ci-dessous, accompagnée du commentaire « Elle porte sur son visage souriant une aube de printemps », nouvelle référence au travail des petites filles portant de l’eau, comme la petite Bretonne… Les autres dessins représentent des paysages ou des natures mortes, dessinés par Adrian. Une première collaboration artistique entre les deux époux.
En 1889, c’est dans The English Illustrated Magazine (p.471 à 476) qu’Adrian publie un article intitulé Lismore où il rend compte d’un voyage de quatre mois dans le sud de l’Irlande, où se trouve le château de Lismore dont les abords et les couleurs sont longuement décrits. Il comporte, en plus de paysages vraisemblablement peints par Adrian, plusieurs illustrations de Marianne, dont cette jeune femme occupée à fabriquer de la dentelle. Adrian explique que vient de s’ouvrir à Cappoquin, à quelques kilomètres de Lismore, une école de formation qui permet à de nombreuses jeunes filles de soutenir leur famille « grâce à ce travail raffiné et admirable. »
Dans
le même article, est également reproduit le tableau ci-dessous, intitulé
Evicted (Expulsés) et daté de 1885, année probable de ce séjour en Irlande. La représentation
empathique de ces figures paysannes est un peu contredite par le commentaire un
brin condescendant d’Adrian : « l’un de nos dessins représente deux enfants qui
ont été poussés par la misère à déserter leurs parents et à s’aventurer seuls
sur le monde. Espérons
qu’ils n’iront pas, sur une route touristique, s’ajouter aux essaims déjà
nombreux de ceux qui suivent chaque voiture en pleurant. » Le
tableau, de style naturaliste, a été vendu depuis sous le titre Sans Foyer.
Selon
les biographies partielles de Marianne (qui sont principalement consacrées à son mari et sont loin de s’accorder sur les dates), c’est
vers 1886 que les Stokes vont s’installer à St Ives, en Cornouaille, où Helene Schjerfbeck vient les retrouver. Il semble qu’ils y aient habité jusqu’à la fin
des années 90. Adrian devient rapidement l’un des peintres les plus influents de la colonie d'artistes et c’est là qu’il produit certaines de ses œuvres les plus
célèbres :
Mais les Stokes se rendent aussi à Skagen, puisque c’est cette année-là que P.S. Krøyer
les portraiture pour la salle à manger de l’auberge Brøndum. Dans ses notes, Krøyer
indique que Marianne a très peu peint à Skagen. C’est peut-être parce qu’elle
posait pour Michael Ancher qui l’a représentée dans Baptême, un tableau
auquel il aurait travaillé plusieurs années (voir la notice d’Anna Ancher).
Adrian, lui,
peint plusieurs paysages et ce portrait de la petite fille des Ancher, Helga.
La dédicace montre que c’est probablement en français que les peintres, de
nationalités différentes, conversaient entre eux…
A
l’Académie royale, les tableaux de Marianne se succèdent, dont les enfants
restent le thème favori, peut-être pour ne pas bousculer la sensibilité du
public et de la critique… Arrive donc ensuite Merveille d'enfance, exposé
en 1886, toujours de style naturaliste et dans une palette à dominante
brune.
L’année
suivante, Marianne montre La Flûte magique, un ballet de petits navets
auxquels un petit musicien donne vie : c’est la Flûte enchantée version
Marianne ! Je n’en ai trouvé qu’une gravure. Le
naturalisme de Bastien-Lepage est toujours là mais avec la touche de merveilleux de Marianne.
La
même année, Marianne peint cette petite fille en train de polir des cuivres,
une scène de genre qui permet d’admirer le travail de Marianne sur la lumière en évoquant, une nouvelle fois, le travail
des enfants. La petite fille sérieuse et appliquée, au visage fatigué, est presque
écrasée par le volume de la bouilloire du premier plan, littéralement
« plus grosse qu’elle » …
Et,
en 1888, la Royal Academy expose ce petit garçon essuyant des
verres, encore un enfant au travail. Mais, au-delà de l’exercice de style (tous
ces reflets dans tous ces verres…), c’est un vrai travail d’exploration des
couleurs, transformées par le sujet principal du tableau : la Lumière de la
lanterne qui illumine de rouge le visage et les mains de l’enfant et teint de mauve sa blouse trop serrée.
Puis, en 1889, la
Royal Academy montre une scène de genre à dimension tragique, Va jouer seul,
mon garçon, ta sœur est au ciel, dont l’original m’a également
échappé :
L’année
1890 constitue, dans l'œuvre de Marianne, une sorte de palier, elle abandonne le style naturaliste et change radicalement de format.
Fervente catholique, elle se tourne vers une peinture religieuse marquée par le
symbolisme. L’œuvre qu’elle expose à la Royal Academy, cette année-là,
s’intitule Ave Maria. Sans certitude, il se pourrait que ce soit
celle-là :
Elle
produit aussi ce petit saint Jean, visiblement destiné à la dévotion privée,
sans son cadre autoportant :
La
période est aussi un tournant technique. Après un séjour en Italie, Marianne change
de médium au profit de la tempera, une technique très ancienne consistant en
une émulsion de pigments dans du jaune d’œuf, initialement
utilisée sur panneau de bois enduit d’une préparation à base de plâtre et de
colle mais qu’on peut aussi travailler sur toile. Il va en résulter une
modification évidente de sa palette, qui s’éclaircit, tandis que la couche
picturale gagne en transparence.
Elle a peint cette année-là une toile qui aurait été beaucoup exposée, Light of light, dont le sujet est l’enfant Jésus endormi et veillé par Marie mais je n’en ai pas retrouvé la trace. Pour l’évoquer, voici une œuvre un peu plus tardive, Anges distrayant l’enfant Jésus. Cette fois, c'est Marie qui est endormie…
Cette année-là, comme beaucoup de femmes artistes de sa génération, Elisabeth Butler, Rosa Bonheur, Anna Ancher, Cécilia Beaux, Mary Cassatt, Hélène Bertaux, Marie Bracquemond, Louise Abbéma, Marie Bashkirtseff (pour le plaisir de citer celles qui sont sur ce blog !) Marianne participe à l’Exposition universelle de Chicago – mais elle expose au Palais des Arts et pas au Woman’s Building. Elle présente Hail Mary et Va jouer seul mon garçon… et gagne une médaille d’or.
En
1994, Marianne commence à illustrer des contes de Grimm, comme ce Prince
grenouille qui fut exposé à Munich la même année :
A
partir de 1895, Marianne se rapproche clairement des préraphaélites et, comme
eux, signe ses toiles d’un monogramme (en bas à droite dans un cartouche) : Sainte Elisabeth de Hongrie filant
pour les pauvres constitue le premier exemple de cette évolution, même si
les thèmes médiévaux sont aussi la marque de beaucoup de peintres de l’école de
la « Newlyn School », nom un peu générique qu’on donnait alors aux
peintres de St Ives et des environs.
Ainsi
que cette Mélisande, probablement inspirée de la pièce de Maurice
Maeterlinck, Pélléas et Mélisande, dont la première représentation a eu
lieu en 1893, à Paris et qui fut sans doute présentée à Londres ensuite.
L’année
suivante, l’imprimerie Franz Hanfstaengl de Munich publie La Reine et le Page qui illustre le
poème de Heinrich Heine, Es war
ein alter König, l’histoire d’un vieux roi qui prit une trop belle épouse
laquelle tomba amoureuse d’un page, ce qui les conduisit tous deux à la mort.
Puis,
dans la même veine, vient Aucassin et Nicolette, thème tiré d’une fable
chantée du XIIe siècle, mais cette fois, l’idylle se termine bien…
Ces années-là, les Stokes voyagent beaucoup, notamment en Hollande. En 1900, la Fine Art Society de Londres montre 32 œuvres de Marianne dans une exposition intitulée « Dutch Life and Landscape ». Je n’ai pas pu trouver le catalogue de cette exposition mais la Tate conserve une des œuvres présentées, Jour de Chandeleur, qui fut aussi exposée à la Royal Académie l’année suivante. Le style décoratif des préraphaélites se synthétise et se dépouille…
En
1902, Marianne expose à la Royal Academy un portrait qu’on croirait tout droit
sorti de la Chambre des Epoux des ducs de Mantoue…
Après
la Hollande, les Stokes visitent le Tyrol en 1904.
Puis
ils entreprennent un très long périple en Hongrie dont ils publient le récit en
douze chapitres, en 1909. En dépit de la carte qui figure à la fin de
l’ouvrage, il est assez difficile de suivre leur progression mais on comprend
qu’ils ont à peu près fait le tour du pays. Toutes les 5 ou 6 pages, des illustrations, tantôt un paysage d’Adrian, tantôt une figure de Marianne, qui
sont vraisemblablement aussi des tableaux puisque certains d’entre eux ont été
exposés plus tard, notamment à la Royal Academy. L’ensemble est un ravissement dont
je vous montre quelques images mais le lien est en fin de notice, allez voir
vous-même et vous repèrerez sans doute le paysage exécuté par Marianne !
Les
illustrations d’Adrian sont moins séduisantes mais cela tient aussi au fait que
le format se prête moins au paysage. J’ai tenté de les agrandir, il faut
cliquer pour le voir…
Marianne est à présent reconnue par ses pairs, elle est élue membre de la Society of Painters in Tempera en
1905 et membre associée de la Royal Society of Painters in Water Colours en
1923.
Tandis
qu’Adrian, lui, est élu en 1919 à la Royal Academy, qui attendra encore dix ans avant d'accepter l'élection d'une femme
Marianne continuera à être exposée à la Royal Academy jusqu’en 1926 et, pour l’anniversaire des cinquante ans de sa mort, en 1977, Candelmas Day y sera à nouveau exposée en souvenir d’elle.
Il
existe une œuvre de Marianne dans les collections françaises, au musée d’Orsay :
Et
deux œuvres de Marianne ont été reproduites dans le Women painters of the
World de 1905 :
Que retenir de cette artiste, en plus de l'exemple de collaboration artistique au sein de son couple qui paraît ne pas avoir entravé son propre épanouissement ?
En
1912, Marianne a conçu le carton d’une tapisserie intitulée Ehret die Frauen, inspirée d’un poème
de Friedrich Schiller (1759-1805), Würde
der Frauen, (Dignité des femmes - 1796) dont les deux premiers vers sont ceux
qui sont reproduits en caractères gothiques en haut de l’œuvre :
« Ehret die Frauen ! Sie flechten und
weben Himmlische Rosen ins irdische Leben »
« Honorez les femmes ! Elles
tressent et tissent les roses célestes dans la vie terrestre. »
Les
figures de gauche à droite représentent le Courage, la Foi, l’Amour, la Sagesse
et la Fidélité.
Comme de la plupart de ses œuvres, il émane de celle-ci une grande douceur associée à une spiritualité tranquille qui me
semble être la marque de l’esprit créatif que cette peintre a exprimé à travers tous les
styles de son époque, avec prestance et une égale dignité.
Enfin,
pour ne pas perdre les bonnes habitudes, voici la seule nature morte de
Marianne que j’ai pu trouver…
Le
lien vers Hungary est ici :
https://archive.org/details/hungary00stok/mode/2up
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